La technique qui fonctionne le mieux quand on fait réfléchir un groupe repose sur trois étapes :

1. La phase d’idéation individuelle

Vous proposez 5 minutes de temps de réflexion pour que chacun réfléchisse à ses idées et les note sur un post-it (1 idée par post-it).

Les bénéfices de cette phase :

• des idées plus pertinentes que des réponses balancées du tac au tac
• introvertis ou extravertis : tout le monde est mis sur un pied d’égalité

2. La phase de partage

Chacun vient tour à tour présenter ses idées et colle ses post-it sur le même mur. Les idées communes sont regroupées en grappes. On peut évidemment poser des questions à celui qui présente une idée si jamais on ne l’a pas bien compris. On peut également à la fin du tour revenir ajouter de nouvelles idées qui auraient émergé en écoutant les autres.

Les bénéfices de cette phase :

• elle fait travailler les capacités d’écoute et de questionnement au sein de l’équipe
• introvertis ou extravertis : là aussi, chacun a son moment pour exprimer librement ses idées sans être coupé

3. La phase de vote

Tout un tas d’idées ont été exprimées lors de la phase précédente. Toutes ne pourront être retenues. Aussi, chacun vote pour les 3 idées (chiffre donné à titre d’exemple ça peut être plus ou moins selon le volume d’idées et le thème traité) qui lui semble les plus pertinentes à retenir. Pour faciliter le vote, vous pouvez inviter chaque participant à se lever et à mettre un rond sur chaque post-it pour lequel il vote.

Les bénéfices de cette phase :

• on fait le choix ici du vote démocratique
• pas d’avantages à ceux qui parlent le plus fort

4. La phase de plan d’actions

Il suffit maintenant de compter les votes sur chaque post-it et de retenir le top 3 (chiffre là aussi donné à titre indicatif) des idées que le groupe a souhaité retenir. Il ne vous reste plus qu’à conclure la réunion en définissant le triptyque quoi / qui / quand :

• quoi : quel est l’attendu précis sur telle ou telle idée retenue ?
• qui : qui prend en charge telle ou telle idée ?
• quand : quand est-ce que l’attendu défini dans le “quoi” doit être délivré ?