Les principes du management participatif par Cersa
Les principes du management participatif par Cersa
Faisant partie des 4 styles de management les plus appliqués au monde, le management persuasif, est basé sur l’implication des collaborateurs aussi bien dans la prise de décision que dans la réalisation d’un projet. Mais que sait-on du management persuasif ? Quels sont ses caractéristiques, ses avantages et ses limites ? Découvrez l’essentiel sur ce style de management en une page.
Qu’est ce que le management participatif ? Définition
Le management participatif repose sur la construction d’une relation de confiance entre le manager et ses collaborateurs, conduisant à l’implication des collaborateurs aussi bien dans la prise de décision que dans la mise en œuvre des objectifs. Ainsi, chaque membre de l’équipe, manager inclus, s’engage et contribue au développement de l’entreprise. Ce type de management relève en partie du management persuasif, puisque les collaborateurs sont invités à s’exprimer sur des situations données. Le plus qui fait la différence est la prise des décisions ; ce n’est plus uniquement le privilège du manager puisque c’est une décision commune. Ce style de management est donc basé sur la communication et le dialogue, Ainsi que la délégation du pouvoir. En effet, jusqu’à un certain niveau de responsabilité, un collaborateur est libre d’agir, du moment que ses actions concourent à la réussite des objectifs communs.
Qui a créé le management participatif ?
Les premiers modèles de management ont été inspirés par le Taylorisme. Ce principe met en avant les supérieurs hiérarchiques. Par ailleurs, grâce à des recherches et des observations au sein de la société et des entreprises, des chercheurs ont essayé d’élaborer d’autres théories. Mayo a mis en avant l’importance de tous les membres d’un groupe. Il propose aux entreprises de veiller sur chaque salarié.
Caractéristiques du management participatif
Pouvant être considéré comme la version améliorée du management persuasif, le management participatif, se résume à une stratégie managériale, favorisant le sentiment d’appartenance à un groupe. Parmi les caractéristiques de ce type de management figure ses 5 piliers qui sont :
- la mobilisation du personnel par une politique active de développement,
- la délégation du pouvoir, en permettant aux collaborateurs de disposer d’une grande latitude dans leur méthode de travail, les responsabiliser ;
- l’amélioration continuelle des compétences personnelles et collectives,
- le fait de confier la gestion des conflits aux protagonistes concernés, pour régler les tensions au niveau où elles sont apparues,
- la mise en place des démarches de régulation telles que les marges d’erreur, l’autocontrôle,
À cela s’ajoutent :
- l’encadrement du groupe de travail favorisant la démarche participative,
- l’encouragement effectif des collaborateurs à exprimer leurs idées et à les exploiter,
- la communication et le dialogue entre manager et collaborateurs et aussi entre collaborateurs eux-mêmes,
Le management participatif, caractérisé par l’implication minime du manager, favorise la naissance d’une véritable culture d’entreprise, avec la mise en exergue des deux valeurs : le respect de chacun et l’égalité des chances.
Traits de caractère d’un bon manager participatif
Dans le cas de management participatif, l’implication du manager est moindre. Cependant il doit être doté d’un certain nombre de traits de caractère pour pouvoir mener à bien sa mission. Il doit être :
- une personne charismatique dotée d’une forte capacité de persuasion, pour pouvoir s’adresser à ses collaborateurs, avec tact et cordialité,
- perspicace pour pouvoir desceller la nature humaine, et identifier les personnes capables d’être autonomes au travail,
- doté d’un bon sens de communication, pour diffuser des informations concises et être à l’écoute des autres,
- être capable de reconnaître les bonnes initiatives,
- apte à déléguer son pouvoir à ses collaborateurs,
- suffisamment honnête pour ne pas s’approprier les idées des autres.
Comme pour les autres styles de management, le management directif a ses avantages mais aussi ses limites.
Quels sont les principes essentiels du management participatif ?
De nombreuses entreprises adoptent le management participatif. Il permet de considérer tous les personnels de l’établissement, d’où les dirigeants et les salariés de toutes les catégories. Installez facilement ce type de management au sein de votre enseigne en découvrant ses principes.
L’implication de tous les collaborateurs
Le management participatif développe l’esprit d’équipe. Tous les salariés sont concernés par toutes les activités au sein de l’entreprise. Les hauts responsables et les managers deviennent alors des facilitateurs pour favoriser la responsabilisation de tous les employés. La décision collective Toutes les décisions au sein de l’entreprise naissent de la table ronde en interne. Vous aurez l’opportunité de réaliser un brainstorming. Chaque salarié peut dévoiler ses propositions mais également ses réclamations afin de développer l’esprit d’équipe et imaginer une bonne organisation.
La communication efficace
Le management participatif évoque deux types de communication : verticale et horizontale. La diffusion et la réception des nouvelles informations sont instantanés. Évidemment, les données communiquées proviennent d’un projet commun en interne.
La responsabilité commune
Comme la prise de décision appartient à l’ensemble des travailleurs et des cadres, tout un chacun doit prendre ses responsabilités respectives.
Avantages et limites du management participatif
Le management participatif, appliqué à bon escient avec des collaborateurs motivés, offre de nombreux avantages, entre autres :
- l’implication des collaborateurs dans leur travail conduit à des résultats plus convaincants,
- la motivation effective qui se traduit par un enthousiasme collectif et une émulation conduisant à la réalisation des objectifs communs,
- la réduction notable du taux d’absentéisme et du nombre d’arrêt maladie,
- la coopération dans le transfert de compétence et le partage d’informations,
- la proactivité face aux demandes et insatisfactions des clients et partenaires de l’entreprise, incitant les collaborateurs à se démarquer encore plus,
- la recherche d’amélioration ou de solutions aux problèmes identifiés.
À noter cependant que, à l’instar des autres formes de management, le style participatif a ses limites. Ce sont :
- La gestion du temps : les concertations et les réunions trop fréquentes peuvent s’avérer chronophages et perturber le bon déroulement du travail.
- la frontière entre l’encouragement du succès individuel et collectif est assez floue, et délicat à mettre en œuvre.
- la gestion de conflit, qui encourage la présence des protagonistes n’est pas forcément une bonne chose et peut rapidement dégénérer.
- la remise en cause des structures traditionnelles du pouvoir et de la prise de décision, surtout avec des collaborateurs habitués à être dirigés et qui voient en ce type de management une incompétence ou un manque d’autorité de la part du manager,
- la divulgation de certaines informations confidentielles, surtout par des collaborateurs peu discrets.
Les situations propices au management participatif pour en tirer avantages
L’approche situationnelle, est une bonne stratégie pour déterminer les situations propices au management participatif. En effet, tout le monde n’est pas réceptif à ce genre de management, qui peut devenir stressant, aux regards des personnes peu habituées à prendre des décisions ou à assumer leurs responsabilités.
Quand opter pour le management participatif ?
Le management participatif peut s’avérer efficace, avec des collaborateurs débordants d’énergie et de créativités et qui ont besoin d’une grande latitude dans leur méthode de travail pour s’épanouir. Ainsi, on leur permet d’exprimer leur créativité et leurs idées.
Le management participatif est également indiqué pour des situations où l’on veut donner à ses collaborateurs le sentiment d’appartenance à une entreprise.
Quand éviter le management participatif ?
Le management participatif ne convient pas à tout le monde : certains employés n’éprouvent pas le besoin de participer, car ils considèrent certaines responsabilités comme contraignantes. Dans ce cas, il faut éviter ce type de management car les collaborateurs seront enclins à manifester de la résistance à la mise en place d’un management participatif et risquent de montrer des attitudes néfastes pour le groupe.
Le management participatif risque d’être mal perçu par les employés, habitués à un autre style de management comme le style directif par exemple. Ils trouvent confortable le fait de ne pas être obligés à prendre des décisions pertinentes. Le secret d’un bon management réside dans la perspicacité du manager, lui permettant de reconnaître les situations propices au management participatif de celles qui ne le sont pas. C’est ainsi qu’il pourra tirer avantage du management participatif.
Comment mettre en place un management participatif ?
A la création d’une entreprise, le fondateur choisit un style de management pour atteindre un objectif précis. Par ailleurs, au fil du temps, la décision pourrait changer en fonction des besoins de l’enseigne et des collaborateurs. Afin de mettre en place le management participatif, faire appel à un professionnel s’avère une bonne option. Des séries de tables rondes seront organisées. En même temps, il convient d’envisager d’organiser des événements qui pourraient renforcer les liens entre les collaborateurs et les dirigeants.
Quels sont les autres styles de management?
Il existe 3 autres types de management.
Le management directif
Ce type de management directif est basé sur le système pyramidal. Le manager dispose du pouvoir. Il s’avère l’initiateur et le réalisateur de tout projet en interne. Ce qui favorise la prise de décision bien pensée, dans le but d’atteindre des objectifs intéressants.
Le management persuasif
Egalement appelé management consultatif, le management persuasif met en avant le manager. Le dirigeant s’avère le meilleur créateur de projet. Cependant, à peu près semblable au principe du management participatif, une forte implication des travailleurs est considérée avant de prendre une décision.
Le management délégatif
Le management délégatif consiste à mobiliser les travailleurs pour prendre part à tous les décisions. Il permet d’instaurer facilement une ambiance de travail bénéfique. Il mobilise chaque collaborateur à prendre une part de responsabilité importante.